Introduction à la paléographie francaise
Le manuel de paléographie romane comporte une sélection de documents de difficulté croissante, destinée à l’apprentissage de la lecture des sources médiévales françaises. S’adressant à la fois aux historiens et aux philologues, chaque document est accompagné de deux transcriptions complémentaires. La première a été établie selon la norme des historiens, la seconde, suivie d’un commentaire linguistique, selon la norme des philologues
FRAD054 - B 565 n° 4 (1274)
Olry, seigneur de Ribeaupierre, vend à Renaud, comte de Blieskastel et seigneur de Bitche, tout ce qu'il possède audit comté par héritage de sa mère, pour la somme de 250 livres de messins.
Transcription philologique (avec commentaire linguistique)
FRAD054 - B 821 n° 4 (1280)
Perrin de Louvenei écuyer fait savoir qu’il est devenu homme lige de Ferri III, duc de Lorraine, pour une rente en céréales que le duc lui a assignée sur les arages de Domjulien et de Girovillers-sous-Montfort ainsi que sur un pré situé sous Montfort, en échange d’obligations de garde au château de Montfort.
Transcription philologique (avec commentaire linguistique)
FRAD054 - B 587 n° 21 - 002 (1293)
Hanneman fils d’Abertin de Helstroff a ascensé à Willame fils de Watrin Lawe de Helstroff et à Goicheman fils de Vairloch de Loutremange habitant Helstroff 3 journaux de vigne moyennant le versement de 3 muids et 1 quarte de vin. Cunes et Joffrois seigneurs de Boulay chevaliers doivent défendre ces arrière-fiefs de leur seigneurie.
Transcription philologique (avec commentaire linguistique)
FRAD054 - B 587 n° 16 (1303)
Jean des Estans chevalier fait savoir qu’il a vendu à Joffroi de Boulay chevalier une pièce de pré située à Flascande près de l’écluse pour 24 livres à la monnaie de Metz et demande à être contraint à la peine d’excommunication s’il revenait sur sa parole.
Transcription philologique (avec commentaire linguistique)
FRAD054 - B 587 n° 17 - 001 (1315)
Simon de Volmerange chevalier a repris en fief de Joffroi seigneur de Boulay 100 soudées de terres assignées par lui sur ce qu’il possède à Guenkirchen sous le nom d’ « Hommertanges » et sur une rente levée sur son moulin de Volmerange moyennant 100 livres tournois reçues de son seigneur, avec l’obligation de 13 semaines de garde par an à Boulay sous peine de saisie des biens concernés.
Transcription philologique (avec commentaire linguistique)
FRAD054 - B 575 n° 138 (1371)
Jean duc de Lorraine confirme à sa demande que Joffroi de Linange comte de Réchicourt a engagé à Thiébaut seigneur de Blâmont ce que lui et Jaquemin son frère possèdent à Ormes, au château, dans la forteresse et dans toute la chatellenie, à l’exception de leur droit à y être reçus et de certains bois.
Transcription philologique (avec commentaire linguistique)
FRAD054 - B 575 n° 190 (1399)
Johanna duchesse de Luxembourg donne à Henri seigneur de Blâmont ainsi qu’à Thiébaut et Olry ses frères sauf-conduit pour eux et 25 hommes armés ou non menés par eux trois ou deux d’entre eux, dans tous ses pays jusqu’à la Saint-Martin prochaine pour y passer ou séjourner en toutes bonnes villes, forteresses, châteaux et plat-pays.
Transcription philologique (avec commentaire linguistique)
FRAD054 - B 521 n° 108 (1443)
Wauthier de Nurehem absent, accepte l’accord passé par son frère Jean et Guerart de Larf à la suite de l’arbitrage du conseil du duc de Bar, roi de Sicile dans une querelle qui les avait opposés aux habitants de Lignières qui s’étaient rendus coupables de coups et injures et avaient accepté de leur verser 200 florins.
Transcription philologique (avec commentaire linguistique)
FRAD054 - B 521 n° 116 (1467)
Hennequin Lebrun, clerc chevaucheur d’écurie du duc de Bar fait savoir au sénéchal de Barrois, qu’il a sur sa requête porté à Châtel-sur-Moselle une lettre destinée au maréchal de Bourgogne Thiébaut de Neuchâtel absent dont les serviteurs ont refusé de prendre la dite lettre.
Transcription philologique (avec commentaire linguistique)
FRAD054 - B 521 n° 121 (1499)
Claude Drouin prévôt de Bar atteste de la comparution à Bar de Didier le Toillier habitant Montplonne qui a reconnu les faits suivants : les gens du conseil du duché de Bar par lettres du 5 février 1494 l’on autorisé à reconstruire une maison à Longeville-en-Barrois à lui engagée pour 29 francs par un habitant de Montplonne décédé. Cette maison étant grevée de plusieurs rente, il s’engage à les payer et à l’entretenir correctement pour qu’elle soutienne cette charge, sous l’obligation de tous ses biens.
Transcription philologique (avec commentaire linguistique)